Ce que vous savez ou ne savez pas sur les Ardennes [2] ...
[ Légendes | Croisières | Gastronomie | Usine Nouvelle | C.S.Sedan-Ardennes | Etoile & Flammes
Sedan-Charleville | Autres courses | << page 1 | >> page 3 ]

  Les forêts, les rochers, les rivières, les gens, ... sont à la naissance de nombreuses légendes, parmi lesquelles on retiendra :

  • Les Quatre Fils Aymon :
    • C'est Monument par Albert Poncin la plus célèbre des légendes ardennaises, contée dans une vaste chanson de geste (18489 vers rimés ou assonancés), et connue dans toute l'Europe depuis le Moyen-âge, plus célèbre que la Chanson de Roland. Parfois appelée "Renaud de Montauban", elle évoque les aventures des fils du Duc Aymon d'Ardenne poursuivis par la vindicte de l'empereur Charlemagne. Si l'orthographe des noms de personnages y est éminemment variable, on notera que dans le texte original, le nom du cheval Bayart, cadeau de la fée Oriande, s'écrivait "Baiars" ou "Baiart", indiquant qu'il était de couleur "bai".
      ??? ]
      "Encor i est Baiars, se l'estoire ne ment
       Et encor l'i oit on a feste saint Jehan
       Par toutes les années hanir moult clerement.
      "

      [ extrait de La Chanson de Maugis, cité par J-Pierre Lambot / L'Ardenne ]

    • manuscrits de la légende ardennaise | L'histoire du monument ]
    • Une version romancée [et abrégée] nous a été laissée par Charles Gailly de Taurines (1912), avec des illustrations de Malo-Renault, parue en plusieurs éditions. L'une des rééditions débute par une longue préface (pages 9 à 21) de Franck Funck-Brentano, membre de l'Institut, datant de 1929, qui en décrit le contexte.
      [ lire "La merveilleuse et très plaisante histoire des Quatre Fils Aymon, Chevaliers d'Ardenne" ]

    • La légende fut un des premiers ouvrages, après la Bible et le Nouveau Testament, à être imprimé, à la fin du 15ème siècle, par une imprimerie lyonnaise, mais également en Allemagne, Angleterre, Belgique,...
    • Le château de Montessor (cité par Henri Manceau) :
    • L'association Aymon-lire organise des veillées de contes et légendes au voisinage des rochers rappelant la légende, tandis que, depuis 1996, se déroule tous les ans le Festival des Trois Vallées (Meuse-Semoy-Goutelle) [*]. L'édition 2011, pourtant annoncée sur plusieurs sites Web, ne semble pas confirmée. Arrêt définitif ou édition biennale ?  
      [*] Le 14ème et dernier festival s'est déroulé du 3 au 18 juillet 2009. Depuis cette date, le site Internet du festival a disparu. L'Association organisatrice (R.N.A. W081002311) a été dissoute le 1er juin 2013.

    • Les Quatre Fils Aymon - La chanson de geste, bande dessinée de Yann Lovato est parue aux Editions Noires Terres (nov 2022). Préface de Jean-Claude Drouot, post-face de Philippe Verelst.

  • Les Dames de Meuse :
    • Les trois filles du Seigneur de Rethel, épouses des trois fils du Seigneur d'Hierges, infidèles à leurs époux partis en Croisade (vers 1080), auraient été punies de leur infidélité en étant pétrifiées.

    • La légende ne daterait pas du Moyen-âge. Elle serait née de l'imagination d'un auteur belge, Henri de Nimal (Légendes de la Meuse), à partir d'une représentation des rochers dominant Laifour exécutée par le dessinateur dijonnais Louis Morel-Retz (1825-1899), connu sous le pseudonyme de Stop. Récit paru en 1889, dans "le Journal Amusant", puis popularisé par le livre d'Albert Meyrac [d'après Octave Guelliot, id], et mis en vers par Henri Dacremont (ou d'Acremont). Cette légende existait-elle avant le passage de ces hardis voyageurs, ainsi que le suggère George Sand dans "Malgrétout" (septembre-octobre 1869) ?
      Toutefois, "... il existe une carte ancienne où ces rochers figurent sous la désignation de "Notre-Dame de Meuse"."
      Site de la ville de Revin | Histoire de Givet, par Alain Sartelet | Les Dames, par Stanislas Martougen ]

    • Les Dames de Semoy, ainsi nommées pour leur ressemblance avec les Dames de Meuse auraient aussi leur légende ? Les visiteurs aimeraient sans doute qu'on la leur conte !

  • Le Roc la Tour :

    Roc-la-Tour : ... la tour !

    • Pour plaire à son épouse, le seigneur de Thilay voulut lui faire construire un somptueux château dominant la Semoy. Pour réaliser ce projet, il fit alliance avec Satan, qui en échange de son âme, devait lui livrer le château avant le chant du coq. On dit que cette nuit-là, de nombreux lutins se sont activés à sa construction.
      Alors qu'il ne restait plus qu'une pierre à poser, un coq s'est mis à chanter, et Satan, dans une rage folle, a jeté un violent coup de pied dans la muraille qui s'est écroulée, faisant rouler les pierres jusqu'à la Semoy.

    • C'est pour cette raison que le Roc-la-Tour, curieux amoncellement de blocs quartzitiques, est aussi connu sous le nom de "Château du Diable".
  • Autres légendes :
  • Une maison d'édition :
    • Albert Meyrac s'est efforcé, en son temps, de rappeler quelques unes des légendes connues de tous ou seulement de quelques-uns.

    • En 2002, s'est ouverte, à Mézières, une maison d'édition ardennaise avec le projet d'exploiter le potentiel de notre région, et de notre département en particulier. Elle a choisi pour nom, celui de la fée Oriande, qui fit cadeau aux Quatre Fils Aymon, du magique cheval Bayart. Nul n'étant prophète en son pays, la société s'est exilée vers des terres plus ... orientales.

    • Christophe Méchin, cofondateur d'Oriande éditions a choisi, depuis, de s'installer en Bretagne, aux lisières sud de la célèbre forêt de Brocéliande.
  • Une Maison des Légendes (et un site Internet) de 50 m2 à Charleville (boutique Brocéliande) ...
    • Logée trop « petitement », l'association "Centre des Légendes" va déménager aux Hauts-Buttés, dans une vieille maison typique des "Hauts" [l'ancienne école des Hauts-Buttés], maison qui sera parrainée par le carolomacérien Pierre Dubois, "elficologue" réputé. La biographie de ce dernier [ sur Wikipédia ] indique que ce dernier est né le 19 juillet 1945 "dans les Ardennes à Charleville, alors située en Zone Nord sous l’Administration militaire de la Belgique et du Nord. Il reste donc « belge » durant deux années...". Les auteurs semblent ignorer que les Ardennes ont été libérés de l'occupation allemande à la fin du mois de septembre 1944, ... et que l'Armistice a été signé le 8 mai 1945 !

    • Il y sera proposé, dès fin 2011 ou début 2012, des expositions permanentes et temporaires, une bibliothèque spécialisée, un petit salon de thé, des animations ponctuelles, des spectacles et événements réguliers et même, si possible, un accueil d'artistes en résidence.
    • Après un éphémère passage aux Hauts-Buttés en 2009, le Centre redevient itinérant, ou retourne à Charleville...
    • Le CLEA : Centre des Légendes et de l'Elficologie en Ardenne ]
    • [voir aussi « Légendaire sans frontière : un premier rallye transfrontalier »]

  • Routes des Légendes :
  •  
  • Printemps des Légendes :
    • Une première édition, qualifiée de "rendez-vous féérique", a eu lieu les 21 et 22 mars 2009, au coeur de la forêt "légendaire" des Ardennes : [ c'est ici ]
    • Pour cause d'élections régionales, le Printemps 2010 a été reporté au dernier dimanche d'avril, pour accueillir "Le Légendaire Scandinave" et "Les 4 fils Aymon" !
    • Le 3ème Printemps, devenu biennal, aura lieu les 14 et 15 avril 2012. Les "Dames de Meuse" accueilleront les "Dames du Lac", leurs cousines arthuriennes.
    • Le 4ème Printemps a eu lieu les 5 et 6 avril 2014. Le thème retenu "Ardenne, terre du milieu" se voulait "la rencontre du monde de Tolkien avec la terre d'Ardenne". Le beau temps a permis d'accueillir 8.000 visiteurs.
      [ A défaut du site "officiel" : la page Facebook du festival ]
    • Le festival des 2 et 3 avril 2016 s'appelle désormais "L'Orée des Légendes" (même lieu, même équipe).
    • Le festival des 7 et 8 avril 2018 conviera "Les esprits de la nature".
      L'Orée des Légendes" ]


  • Le chansonnier Pierre Perrin a vanté, il y a quelques décennies, le "Clair de Lune à Maubeuge", poussant la dérision jusqu'à faire rimer le titre de sa chanson avec "Une croisière sur la Meuse".

  • Sans doute en réponse à cette aimable provocation, la Régie départementale des Transports a choisi de proposer aux vacanciers (d'avril à octobre), une visite de quelques sites bordant la Meuse :

    • Rochers des Grands Ducs, à Joigny,
    • Rochers des Quatre fils Aymon, à Bogny-sur-Meuse,
    • Rochers des Dames de Meuse, à Laifour,
    au départ de Charleville et Monthermé, grâce au bateau-mouche "Ardennes".
    [ Un second bateau, baptisé "Meuse", naviguait autrefois sur d'autres eaux, pour une invitation à d'autres voyages... ]

    Pour la saison 2006, le bateau est resté à quai, à Pont-à-Bar, pour cause de panne, et ... de manque de crédits pour le réparer ou le remplacer ! Pour éviter que cette voie d'un Tourisme "durable" ne tombe à l'eau, les décideurs départementaux ont ... décidé de prendre le problème à bras le corps, et de dénouer les cordons de la bourse, pour qu'à nouveau, chaque annéee, quelque 11000 visiteurs (et pourquoi pas davantage) puissent découvrir ou retrouver les charmes de notre verte Vallée. En 2007, toujours pas de bateau ... alors que la croisière est toujours signalée dans plusieurs guides consacrés au département.
    Bonne nouvelle : un opérateur privé et marnais, mais né Meusien, se propose (avec le soutien du C.G.) de remettre un nouveau bateau à flot, et d'organiser des croisières à thèmes, avec restauration et spectacles dès septembre 2008 et peut-être avant cette date. Ce bateau de 90 places, baptisé "La Bohème" (comme l'opéra de Giacomo Puccini ou la chanson de Charles Aznavour, et non "Ma Bohème", comme le poème d'Arthur Rimbaud), emmènera ses passagers de Charleville-Mézières à Monthermé, Revin ou Sedan, et leur proposera, le soir, de se transformer en cabaret-spectacle.
    Aux dernières nouvelles, "Le Pharaon" (son ancien nom), devenu "bateau panoramique", avec une capacité de 100 à 120 places, pourrait être à quai ... au mois de décembre 2008. "Janvier 2009 devrait voir arriver la péniche sur le quai du Paquis." [le Curieux Baraquin de juin 2008]
    [ Saison 2009 : Il est là ! | Voyage inaugural | Ô mon bâteau oh oh oh ! ]

    Le bruit en courait depuis quelques semaines, du côté du Quai du Paquis. Le bateau gastronomique et panoramique quitterait son port d'attache estival pour une destination inconnue, avec étape à Givet, si l'on en croit ce témoin ... "avant, dit-on, de passer la frontière pour connaître une nouvelle vie dans la région bruxelloise" (article du 17 septembre 2010).
    Ainsi prendrait fin "la fabuleuse destinée" d'un "atout fort du tourisme fluvial" et départemental... A moins que celui-ci ne reprenne du service pour le compte de la communauté de communes Rives de Meuse qui envisage l'acquisition en 2011 d'un bateau restaurant qui sera basé dans une des communes de la Pointe des Ardennes. Une étude de marché sera ensuite lancée pour le montage de promenades entre Fumay et la Belgique...
    (financement : Etat : 200.000 euros, CCom : 200.000 euros, autres : 100.000 euros) [ * ]
    [ l'union/L'Ardennais du 17 février 2010 | l'u/L'A du 13 octobre 2010 | l'u/L'A du 23 juillet 2011 : le naufrage ]
    Trois ans plus tard, on apprend que le bateau-restaurant (La Bohème) est toujours à quai à Givet, mais que les propriétaires, pousuivis en justice, sont introuvables.
    [ l'union/L'Ardennais du 17 août 2013 ]

  • Un nouveau bateau, baptisé "Thor" (dieu de la mythologie scandinave), emmènera prochainement ses hôtes de Monthermé à Givet. Ses propriétaires troqueraient ainsi leur gîte fixe pour un gîte mobile le long de la Voie Verte. Leurs passagers pourront s'en laisser conter (des légendes) !

  • En aval de Vireux-Wallerand, c'est le bateau - belge - "Bayard II" qui emmène ses passagers jusqu'à Namur.

  • Pour l'été 2012, c'est la péniche "Zéralda" ("Petit théâtre sur l'Eau") qui assurera - temporairement - ses croisières sur la Meuse...
  • A l'été 2014, un nouveau bateau, baptisé "Le Roc" (-la-Tour) emportera ses passagers pour une balade sur la Meuse, jusqu'au pied des Quatre fils Aymon et des Dames de Meuse.
    Pour l'année 2023, le bateau Le Roc ne naviguera pas.
    A défaut, vous pourrez louer et piloter vous-mêmes des P'tits bateaux électriques (5 places) sans permis, du 1er avril au 30 septembre. A Givet : les bateaux du Captain d'Ô douce (5 et 7 places) à tarif similaire (moindre que pour ceux du Canal Saint-Martin ou du Bassin de la Villette).
  • Le bateau ( bateau promenade, avec possibilité de restauration) acquis par la Communauté des Rives de Meuse a été baptisé "Charlemagne" (l'empereur du Saint Empire romain germanique est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle) entrera en service ... pour la saison 2014. Ce bateau de 35 tonnes, de 29,50 mètres de longueur et 5,20 mètres de largeur, est prévu pour accueillir 60 convives ou 90/120 croisiéristes. Il descendra la Meuse jusqu'à Dinant (comme la "Naïade"), ou la remontera jusqu'à Fumay.
    "... le cher bateau-restaurant ne voguera pas cet été."
    [ L'union/L'Ardennais du 03/07/2014 ]
     Le "Charlemagne" est arrivé le 25 juillet 2014 à Givet ... par la route depuis Royan. Plusieurs semaines seront nécessaires "pour terminer son équipement et lui faire passer toute une série de contrôles et d’homologations.".  Charlemagne sera "sacré" le 3 avril 2015, et commencera à voguer dès le 4. "Sacré, sacré Charlemagne !".  Le 4 avril 2015 : "Énième faux départ... l’épopée du Charlemagne est repoussée. Toutes les normes de sécurité ne sont pas respectées."  Le samedi 18 avril 2015 : c'est le grand départ (le même jour que pour l'"Hermione")
     Après deux ans d'exploitation, la C.C. serait à la recherche d'un nouvel exploitant...
    [ http://ardenne-en-bateau.com/ ]
     Le "Charlemagne" naviguera à nouveau, à compter du mois de mai 2018. [l'u/L'A du 19 avril 2018]
     Selon L.B. (14/12/2018), le "Charlemagne" ne naviguerait plus, après 7 mois de service.
     La gestion du "Charlemagne" a été confiée à l'Office de Tourisme Val d'Ardenne. Les croisières reprendront dès le vendredi 5 avril 2019.
  • Signalons qu'il est également possible de naviguer sur les voies fluviales de la région, en louant des pénichettes, ou à bord d'un yacht avec skipper. [ Ardennes-Nautisme à Pont-à-Bar ].

  • A propos de la pomme de terre, selon "Terres Ardennaises" (Jacques Lambert) :
    "Henri Manceau juge probable que le précieux légume se répandit dans l’Ardenne avant 1740. Marcelle Hugueville-Diseur [dans un article de L’Ardennais] l’appuie puisqu’elle prouve que l’on récoltait la pomme de terre dans nos pays à l’année 1733."


  • La cuisine traditionnelle n'est pas réputée des plus raffinées. Quoique ! Elle est souvent à base de produits à bon marché, qui coûtent surtout du temps pour leur récolte. On en trouvera les recettes sur Internet ou dans des recueils, généralement associées à celles de l'Ardenne belge, de la Picardie ou de la Champagne. Les amateurs de quelques unes de nos spécialités peuvent rejoindre les Confréries qui ont choisi d'en maintenir la tradition :

    • La Salade au Lard, à base de pissenlits [*], de pommes de terre - la variété "couenne [cwerne ?] de gate" ("corne de chèvre") est recommandée - et de "quertons" (lardons).
      "Les cretons sont une charcuterie québécoise à base de porc haché, dont l'aspect tendre et filandreux se rapproche de celui des rillettes." (lu sur Wikipédia et dans "Marianne")
      Les téléspectateurs de la France entière ont pu découvrir ce plat local, au cours d'une émission dominicale consacrée à un célèbre paléontologue. Hôte régulier et discret d'un aubergiste signacien, il y était (est toujours ?) connu sous le nom de "Monsieur Salade au Lard", qu'il commandait à chacun de ses passages !
      Le Bulletin de "L'Ardenne à Paris", dans sa rubrique "Recettes de Tante Monique", nous en a donné la recette :
      - celle du Pays des Crêtes (n°162, de mars 1989),
      - celle - actualisée - qui avait cours à Buzancy, vers 1850 (n°177, de février 1994).
      [*] Hors saison, les pissenlits peuvent être remplacés par de la scarole, à la rigueur, par de la frisée.
      [ une recette ... un peu spéciale ]

    • La Cacasse à cul nu, fricassée de pommes de terre aux oignons.
      Mais le plus souvent culottée (accompagnée de poitrine ou de saucisse).

    • La Bayîne (ou Bayenne), parfois dite "coupée", autre manière d'accommoder les pommes de terre.

    • La Potée ardennaise.

    • Le Gâteau Mollet, brioche que l'on peut préférer au "k.o.ug.e.l.h.o.p.f" alsacien (de l'allemand "Gugelhupf").

    • La Galette a suc' (tarte au sucre) [ site de la confrérie ] ou au Maroilles.

    • La Galette au lard (à la flamme ou échaudée), apparentée à la quiche lorraine,

    • La Rabote (ou Raubote, ou Raubosse), pomme cuite dans sa pâte.

  • Parmi les bons produits du terroir, mentionnons, bien-sûr :

    • Le Jambon sec des Ardennes qui, contrairement au "Jambon d'Ardenne" (belge), n'est pas fumé, et

    • La Noix de jambon sec des Ardennes [ IGP ]

    • Le Fromage de Rocroi (0% matière grasse), en Thiérache ardennaise, cousin du Maroilles, à consommer nature ou en tarte ou tartiflette. Étouffé par une réglementation européenne drastique, il avait disparu du canton, puis produit à nouveau en Argonne ardennaise. Remis récemment au goût du jour par un jeune couple d'éleveurs rocroyens.

  • Pour des mets de repas plus festifs :

    • Le sanglier rôde encore dans nos forêts, mais tend à les déserter pour gagner les terres agricoles du sud.

    • La grive, nicheuse ou passagère, draine, mauvis, litorne ou musicienne, se laisse parfois prendre dans les "lacs" des tenderies, faits de crins de cheval, en vertu d'un édit royal du 17ème siècle (1678), appelé à tomber en désuétude : les "tendeurs" du plateau ne sont plus que quelques dizaines à "courir la grivière", où les prises se font de plus en plus rares. Chasse "traditionnelle", dûment réglementée, limitée à 60 communes du nord du département (du 15 septembre au 30 octobre).

      Le nombre de prélèvements, fixé à 20.000 il y a une décennie, est à présent limité à 5.800.

      La Hulotte n°112 (novembre 2021) nous apprend que merles et grives seraient "chassables", et qu'annuellement, 200.000 merles et 2.300.000 grives seraient tués à la chasse. (tenderie => 0,25% du total)

      22 septembre 2020 : le Conseil d’État valide la capture des vanneaux et des grives...

      06 août 2021 : le Conseil d’État juge illégale la tenderie aux grives dans les Ardennes. Les "Vagnoli" (tendeurs aux vanneaux de la vallée de l'Aisne), également concernés par cette mesure, sont mécontents...

      "Le gouvernement réfléchit à autoriser à nouveau certaines chasses traditionnelles d’oiseaux..."
      (Le Monde - 16 septembre 2021)

      12 octobre 2021 : Le ministère de la Transition écologique réautorise la tenderie aux grives (merles, vanneaux, pluviers dorés) dans les Ardennes !

      25 octobre 2021 : Le Conseil d’État suspend les arrêtés ministériels autorisant les chasses traditionnelles, notamment la tenderie aux grives et vanneaux pratiquée dans les Ardennes.

      12 octobre 2023 : L’État va autoriser la tenderie dans les Ardennes, comme dans quatre autres départements, pour permettre de vérifier si la pratique touche uniquement les espèces visées ou si elle piège d’autres espèces d’oiseaux.

      27 octobre 2023 : La justice suspend les expérimentations visant à rétablir les chasses traditionnelles...
      [ www.lpo.fr ]


        La décision du Ministère de l’Agriculture, en août 1903, d'interdire cette pratique a conduit le sénateur Lucien Hubert à adresser ce quatrain au ministre : (Octave Guelliot)

      " Tu veux nous supprimer la tenderie aux grives
      " Ton idée, ô ministre, est loin d'être une perle
      " Car, si de nos oiseaux préférés tu nous prives,
      " C'est pour te consoler de n'être, hélas ! qu'un merle.


      [ Deux saisons en grivière par Jean Janin - 1982 ]

      . "La grive" (1928-1985) est le titre de la revue de la Société des Ecrivains Ardennais, fondée par Jean-Paul Vaillant.
      . L'association "les Amis de la Grive" est devenue "les Amis de l'Ardenne" dont la revue - trimestrielle - s'appelle à présent "Maugis".
      . . Les "Passantes d'Octobre" sont les héroïnes d'un ouvrage de Jean Rogissart, paru en 1958.


    • Le Boudin Blanc, spécialité de Rethel, à base de viande maigre de porc et de "bouillie de lait", selon la recette du cuisinier de Mazarin. Il est plus communément admis qu'il s'agirait du cuisinier de Jacques Augustin Chamarande, réfugié à Rethel après un duel (interdit par un édit de Richelieu publié en 1626 ?).

    • Le Boudin Blanc à l'oignon, de la Vallée de la Meuse (Fumay, Haybes, Hargnies), dont la recette est inspirée d'un produit ancien du terroir, connu sous le nom de "bérute" ou "burute".

    • La Dinde Rouge des Ardennes, apparue à la fin du 16ème siècle [1], du temps de l'occupation espagnole des Pays-Bas, et réapparue en 1985. A farcir de petits boudins blancs, et accompagner de lentilles (roses de Reims), de choux de Bruxelles, de choucroute et/ou de marrons.

    • Si le saumon et l'écrevisse ont malheureusement disparu de nos rivières ou de nos ruisseaux, à cause des barrages (dépourvus de passes) et de la pollution sévissant en amont comme en aval, le brochet, la truite, le gardon, l'anguille, ... sont toujours présents.

  • Les fruits de nos vergers : pommes [2], prunes (mirabelles, damas, nobertes [3]), cerises du Vallage et des Crêtes, sont toujours dégustés avec plaisir. Le cidre et l'hydromel y trouvent aussi leur place.
    [ A la Ferme de Gironval - Libération du 31/01/2014 ]

  • Les fruits sauvages ravissent encore quelques courageux qui se donnent la peine de leur patiente cueillette : myrtilles (à manger nature ou en gelée, ou pour garnir des tartes) et mûres.

  • D'autres spécialités locales sont nées plus récemment grâce au talent de leurs créateurs : charcutiers (pâtés en croute, terrine et pâté "Rimbaud"), pâtissiers (le "Carolo") ou confiseurs (les "Attignus", les "Ardoises", ...). Il existe encore de rares fabriquants de figurines de sucre rouge, comme celles qui étaient traditionnellement offertes à la Saint-Nicolas.

  • Depuis quelques années, la bière est de retour. Plusieurs mini-brasseries ont repris avec succès la tradition, longtemps perpétuée par la G.B.A. (Grande Brasserie Ardennaise de Sedan).

  • Pas de "grandes" tables, inscrites dans les "grands" guides, mais assurément quelques "bonnes" tables, qu'on découvrira grâce au bouche ... à oreille. Et, depuis 1990, s'est ouvert le Lycée Hôtelier de Bazeilles, dont la réputation ne fait que s'affirmer !

  • Signalons toutefois la consécration récente de trois Ardennais, au titre de "jeune talent" régional Champagne-Ardenne dans le guide Gault & Millau :
    * Brice Buffet   (2009 - « Les Echevins » à Mouzon),
    * André Vaquero   (2010 - « Auberge du Laminak », à Montcy-Notre-Dame),
    * Jean-Michel Marchal  (2011 - « Aux Chandeliers », à Rouvroy-sur-Audry),
    * Julien Ricail   (2017 – « Auberge de la Tour », Givet).

  • [1] - elle a été servie à l'occasion du mariage de Charles IX avec Élisabeth d'Autriche, célébré le 26 novembre 1570 en la Basilique de Mézières. Parmi les desserts, il convient de citer le "Gâteau de Mézières".
  • [2] - Il existe une branche ardennaise de l'association des "Croqueurs de pommes" répondant au nom de ""Croqu'Ardenne". Elle vous recommandera de "croquer" du "Croquet des Ardennes" ! Ou de la "Reinette de Gomont" ?
  • [3] - nobertes : petites prunes semi-sauvages qui furent jadis cultivées dans les jardins de la Vallée de la Meuse, par les moines de Saint Norbert, patron de l’Abbaye de Laval Dieu à Monthermé, et fondateur à Laon de l'Ordre des Prémontrés. [ source : Hubert le jardinier ]
  • Ce journal à diffusion nationale est né à Charleville en 1891, époque où le syndicat patronal est le premier syndicat territorial à avoir rejoint l'UIMM (Union des Industries Metallurgiques et Minières).

  • il était à l'origine l'Organe de l'Industrie des Ardennes et du Nord-Est, édité à Charleville (l'Usine ardennaise) jusqu'en 1916, puis à Paris à partir de cette date (l'Usine, puis l'Usine nouvelle),

  • la direction en a été assurée par son fondateur, Camille Didier, jusqu'au décès de ce dernier en 1962, puis par son fils Edouard Didier, assisté par l'ancien député et sénateur des Ardennes, Maurice Blin, de 1962 à 1977,

  • le journal, devenu un des titres du groupe de presse professionnelle Gisi, filiale de la holding Aprovia (ex-Vivendi), appartient aujourd'hui au groupe Infopro.

  • le tirage dépasse actuellement les 70.000 exemplaires.

  • L'Usine Nouvelle a 120 ans [ lire l'article du n°3266 du 24 décembre 2011 ]



  • Sedan s'est fait un nom dans le monde du football, avec ses "footballeurs-ouvriers" (employés aux "Draperies Sedanaises" des frères Lucien et Maurice Laurant), en écrivant quelques belles pages qui ont contribué à sa légende : vainqueur de la Coupe de France [1] en 1956 (contre Troyes : 3-1) et en 1961 (contre Nîmes : 3-1) [2], finaliste malheureux en 1965 (face à Rennes : 2-2 ap, puis 3-1) et en 1999 (face à Nantes : 1-0 sp), année de son retour parmi l'élite. Autant d'occasions d'afficher l'emblème vivant du département et du club, avec Dudule (1956), Dora (1961, 1965) ou Césarine (2005, 2009)... Cette dernière, pensionnaire à Frahan (Belgique proche), nous a été présentée dans l'émission "30 millions d'amis" (FR3 - dimanche 18 février 2007).
    Césarine ... est morte en janvier 2015, à l'âge de 16 ans... Son successeur pourrait être son frère César.

  • L'équipe de la "belle époque" était alors composée de joueurs ardennais, auxquels s'étaient joints des joueurs d'autres régions de France ou de l'étranger, qui se reconnaissaient dans les valeurs du club. On les appelait les "Ardents Ardennais" ! C'est le titre qu'a donné , véritable historien du club, à son livre qui fait revivre 40 ans du football sedanais. Il nous rappelle qu'après le match du 7 mai 1961 : M. Paul Leclers, président de « L’Ardenne à Paris », a fait porter dans le vestiaire sedanais une magnifique corbeille de muguet enrubannée de vert et rouge.

  • L'ancien stade Emile Albeau (du nom d'un ancien maire) a été remplacé par un stade de 23000 places - davantage que le nombre d'habitants de la cité - auquel on a donné le nom de Louis Dugauguez, entraîneur mythique de ces années 50 et 60. Les supporters qui ont connu les deux stades et les deux époques vous diront ce qui les distinguent... Y.Hureaux

  • "Albeau, c'est notre usine à rêves, l'endroit où les Ardennais viennent en permanence espérer, trépigner, vibrer et en même temps oublier les tracas de la vie quotidienne. Ici, tout pète le feu, s'embrase et s'embrasse, tout fond et se confond, l'acteur et le spectateur, le vert et le rouge, le présent et le passé."
    (Le défi de Sedan)


    Y.Hureaux

    Le "toré d'toria" de Ch'ponsart est aussi l'auteur de la biographie de Nicolas Sachy, prince de Sedan.
    On peut aussi consulter le Sedan, il était une fois la Coupe de France, de Marc Barreaud.

  • Dernier opus paru en 2009 : "Sedan : 90 ans de passion", sous la plume de Claude Lambert, assisté des journalistes Guillaume Lévy, Catherine Tellier, Cédric Goure et Sylvain Pohu. En 138 pages et 200 photos, au prix de 3,90 €, tiré à 23.000 exemplaires (éd. l'union/L'Ardennais).
  • Si les intervenants des forums dédiés au CSSA évoquent de temps à autre, les "valeurs ardennaises", rares sont ceux qui les nomment, alors qu'elles sont rappelées dans l'histoire du club (sur le site officiel ) : combattivité, rigueur, solidarité, enthousiasme !
    Désireux de réaliser un "Musée de l'UA Sedan-Torcy - CS Sedan-Ardennes", Claude Lambert est à la recherche d'une salle, à Charleville-Mézières, accessible au public, de 40 à 50 mètres carrés. Si vous détenez des documents (photos, coupures de journaux, billets, ...) concernant le Club, vous pouvez le contacter au 03.24.57.38.13 ou au 06.87.17.30.81 et faire passer le message autour de vous !
    L'entreprise est en bonne voie, puisque notre ami Claude Lambert a trouvé un local (80 mètres carrés, place d'Arches), regroupé quelques amis pour fonder une association ("Le Vestiaire Carolo : Mémoire du Sport Ardennais"), et s'apprête à nous proposer journaux, maillots, affiches, trophées, écussons, photos, ... tant sur l'élite (le football de Sedan, le basket de Charleville-Mézières, le cyclo-cross) que sur des disciplines plus confidentielles.


  • Depuis 1999, année de son retour parmi l'élite, le C.S.S.A a connu quatre années en Ligue 1, puis est retourné en Ligue 2 pour trois années de purgatoire, période marquée par une nouvelle finale de Coupe de France (défaite 2-1 face à l'A.J.Auxerre, le 4 juin 2005). Après une nouvelle saison en Ligue 1 (2006-07), le club connaît une nouvelle rechute, c'est ce qu'on appelle "faire l'ascenseur" ou "faire le yoyo", principalement réservé aux clubs à budget modeste.

  • Débarquement du 6 juin 2023 !


    "Ce mardi 6 juin, à Paris, au sein de la Ligue de football professionnel, la commission de la direction nationale du contrôle de gestion s'est réuni. Dans les débats : le CSSA et ses finances. Le club de football de Sedan affiche 900.000 euros de perte cette saison et a été relégué en National 2. Il fera appel de cette décision."
    [ https://france3-regions.francetvinfo.fr/ ]

    Dépôt de bilan. Liquidation judiciaire. Rétrogradation en ... R3.
    "...
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
    "

    [ le site - non officiel - des supporters | 20 ans après... ]

  • Le club de football dispose, non loin de Sedan, d'un magnifique centre d'entraînement au Parc du Château de Montvillers, à Bazeilles. En décembre 2012, il est question que ce centre soit racheté par le Conseil Général des Ardennes (5,5 M€) à la SASP, opération destinée à faciliter la reprise du club par un nouveau propriétaire... et finalement abandonnée...
    [ l'u/L'A du 21 décembre 2012 ]
      Le domaine et son château, construit en 1770 pour le manufacturier Poupart de Neuflize, après moult péripéties, avaient été légués en 1940 aux Orphelins d'Auteuil, puis laissés à l'abandon, avant d'être rachetés en 1986 par le Conseil général. Une partie a servi à l'érection du Lycée hôtelier, l'autre partie (dont le château) a été cédée dans les années 2000 au C.S.S.A. pour un montant de 3MF (457.000€).


    Mis en liquidation judiciaire en 2012, le club est reparti en CFA2 avec de gros moyens qui lui ont permis de monter en CFA, puis en National.
    La saison 2016-2017 de nouveau en National, après changements de joueurs et d'entraîneurs, se termine très mal, puisque le club est relégué - sportivement - en CFA, à présent appelé National 2, et jouera dans le gropue C.
    Au terme de la saison 2017-2018, Sedan termine 2ème, à 4 pts derrière Drancy, ce qui l'obligera à jouer une nouvelle fois en National 2, dans le groupe D.
    Sedan termine "au sprint" la saison 2018-2019 à la 3ème place.


    Né UAST le 2 novembre 1919, le CSSA fêtera son Centenaire le 14 septembre, avec un match de gala, auquel participeront plusieurs "vieilles gloires" du club.

    "Le CS Sedan Ardennes a été exclu de tous les championnats nationaux, ce mardi 4 juillet [2023] par la DNCG, et devrait repartir au niveau de son équipe réserve, en Régional 1"
    Alors que le CNOSF avait rendu un avis favorable à son maintien, le CS Sedan Ardennes a vu le Comex de la FFF refuser sa réintégration en National 1, ce jeudi. Les Sangliers sont rétrogradés en Régional 1.


  • La localité de Bazeilles abrite le Musée de la Dernière Cartouche, en souvenir d'une défense héroïque, lors de la Guerre de 1870. L'Auberge Bourgerie, immortalisée par Alphonse de Neuville dans son tableau "Les dernières cartouches" est devenue un symbole pour toutes les troupes d'Infanterie de Marine.


  • Bazeilles abritera prochainement, le Centre Européen de la Maquette et du Modèle Réduit, dans un bâtiment de 3.200 m2, comportant une salle d'exposition permanente de 1.000 m2. Ce projet, aboutissement d'une longue réflexion sur le sujet (Château-bas, Dijonval ?), et s'appuyant sur le succès du RAMMA, est piloté par le Conseil Général (budget : 4,4 millions d'euros). Le responsable du projet aurait déjà déniché, lors de son périple à travers la France, et même au-delà, largement de quoi remplir la salle d'exposition. La livraison de ce nouveau bâtiment est annoncée pour juin-juillet 2006. Ce Centre est présenté dans la brochure Les Ardennes, guide de découverte 2007, édité par le CDT 08 (informations collectées jusqu'en août 2006).

    [ voir le site de l'ACEMMR | l'u/L'A du 9 mars 2013 ]
  • Octobre 2006 : On apprend que le "Musée de la Maquette" sera[it] déplacé vers le "Musée Guerre et Paix" (à Novion-Porcien), tandis que s'ouvrira[it] à Bazeilles, une "Maison départementale du Sport" !? Quid des engagements pris auprès de "donateurs" ou "prêteurs" qui n'attendaient que l'ouverture des lieux pour confirmer leurs promesses ?
    Les aménagements complémentaires (centre médico-sportif, salles pour arts martiaux, boxe, musculation, ... et une piste en plein air pour voitures télé-commandées) ont fait passer le montant à 6,3 M€.

  • Octobre 2009 : Suite à la fermeture du "Musée Guerre et Paix", les maquettes pourraient rejoindre l'aire de Faissault ... à l'horizon 2012-2013.

  • [ L'union/L'Ardennais du 26 janvier 2010 : maquettes disparues ? | ... et retrouvées ! ]
  • [1] La seule équipe ardennaise à avoir disputé une finale de la Coupe de France avant cette date, fut celle du F.C.O de Charleville. Alors 12ème de Division 2, ce qui ne l'avait pas empêché d'éliminer trois équipes de 1ère Division, l'équipe carolopolitaine comptait dans ses rangs, le gardien Julien Darui, et le défenseur d'origine argentine Helenio Herrera.
    La rencontre, jouée au Stade de Colombes le 3 mai 1936, fut remportée par le R.C de Paris, sur le score minimum de 1 à 0. La mascotte d'alors s'appelait "Nénette", tradition reprise, quelques décennies plus tard, par l'U.A.S.T et le C.S.S.A.
    [ finale 1936 ]


  • [2] [ finale 1961 : photo prise à Sedan ]
    debout, de gauche à droite :
    Louis Lemasson, Pierre Bernard, Maryan Synakowski, Thadée Polack, Zacharie Noah, Bernard Lion, Guy Hatchi,
    accroupis:
    Yannick Lebert, Emilio Salaber, Marcel Mouchel (c), Max Fulgenzy, Claude Brény,
    absent :
    Mohammed Salem.

  • [ Archives INA 1956 / Sedan-Troyes | Archives INA 1961 / Sedan-Nîmes ]

  • Une autre équipe ardennaise à avoir disputé une finale de Coupe de France est celle de basket-ball de l'Etoile de Mézières (née en 1921, devenue de Charleville, puis de Charleville-Mézières). Elle l'a remportée à deux reprises : en 1958 (face à l'AS Denain-Voltaire, emmenée par Jean Degros) et 1959 (face à l'AS Villeurbanne). Elle a également remporté le Championnat de France en 1958 et 1960, grâce à ses joueurs (dans l'ordre alphabétique) : François Barbosa, Robert et , Maurice Chavagne, le Bruxellois François (Coco) Depauw, Bernard Gallet, Yvon (Yaya) et Jean-Claude Iberraken, Emmanuel Le Goff, Jean Perniceni, et quelques autres ... La salle Dubois-Crancé a ainsi pu accueillir la redoutable équipe du Partizan de l'Etoile rouge de Belgrade, sans son capitaine Radivoj Korac' (qui a donné son nom à la Coupe d'Europe), devant plus de 3.000 spectateurs. Le match retour s'était déroulé sur un terrain en plein air, devant 15.000 spectateurs dont une poignée de supporters ardennais qui s'étaient déplacés, comme les joueurs, en voitures particulières.


  • Pour la saison 2009-2010, L'équipe masculine de l'Etoile de Charleville-Mézières dispute le championnat de Pro B. La saison 2010-2011 n'a guère vu briller l'Etoile au firmament de la Pro B, malgré une victoire chez le leader. La faute en incombe à une salle Dubois-Crancé inadaptée ... entrave la progression du club. C'est donc en Nationale 1 que l'équipe évoluera la saison prochaine. Au terme de la saison 2011-2012, l'Etoile remporte le "Final Four" à Souffelweyersheim et retrouve le championnat de Pro B. Saison "désastreuse" pour le club, condamné à retrouver le championnat national (NM1) en 2013-2014.
    Pour la saison 2016-2017 et après 13 journées, l'Etoile ... brille à la seconde place du championnant Pro B. Pour la saison 2017-2018, les résultats sont plutôt décevants. Las années se suivent... Finalement, l'Etoile redescend en National.
      A l'issue de la saison 2018-2019, La Commission de Contrôle de Gestion de la FFBB vient de rétrograder le club carolo en Ligue Régionale. (juin 2019)


      L'équipe féminine du FCBA (les Flammes) dispute le championnat de NF1. C'est dans sa Salle Bayard que s'est joué le "Final Four", où elle s'est imposée en finale, remportant le titre de Champion de France NF1, accédant à la LFB. A l'approche de la fin du championnat 2010-2011, l'équipe est assurée de rester parmi l'élite pour la saison prochaine.
      A mi-parcours de la saison 2016-2017, les Flammes virent en tête du championnat de la LFB.
      Qualifiées pour la finale de la Coupe de France, les Ardennaises se sont inclinées de 10 points face aux Tango de Bourges, le samedi 22 avril 2017, à l'Accor Hôtels Arena, anciennement connue comme le Palais Omnisports de Paris-Bercy (POPB). Un an (-1 jour) plus tard, les mêmes équipes se sont affrontées, pour un résultat similaire...
      La meneuse de jeu Amel Bouderra, au club depuis 2007 et déjà distinguée en 2016, a été désignée "meilleure joueuse" du championnat 2017.
      Une nouvelle fois finaliste (malheureuse) en Coupe de France, les Flammes disputent à nouveau le "Final Four" de l'élite féminine.
  • Depuis la saison 2015-5016, les deux clubs carolomacériens se partagent une nouvelle salle, pouvant accueillir 2.735 places, salle aménagée dans le hall B du Parc des Expositions et baptisée "Arena Caisse d'Epargne". Du "naming" ("nommage" en français), du "sponsoring" ("soutien matériel et/ou financier"), au final réglé par les clients et/ou les contribuables.
    Financement : Union Européenne (22%), Région Champagne-Ardenne (29%), Département des Ardennes (20%), Centre National pour le Développement du Sport (9%), Communauté d'Agglomération (20%)
  • D'autres sportifs ardennais se distinguent dans une toute autre discipline [ Visite ].

  • Depuis 1906, cette course à pied, la plus ancienne course de ville à ville, a lieu à l'automne (1er dimanche d'octobre), et attire de nombreux participants et bien d'avantage de spectateurs. Quelles que soient les conditions atmosphériques, ceux-ci ne manquent pas d'encourager les coureurs, tout au long des 24,3 kilomètres qui séparent les deux cités. Parmi les vainqueurs de l'épreuve, on retiendra le nom d' , médaillé d'or du Marathon des J.O. de Melbourne (1956), inscrit au palmarès des éditions 1959 et 1960, succédant au postier givetois Raymond Janssen. A présent, ce sont les coureurs des hauts plateaux africains, surtout kényans, qui raflent les premières places. Pour l'anecdote (!), signalons que l'épreuve n'a été ouverte aux féminines qu'en 1975. Quelques "suffragettes" ont parfois bravé l'interdiction, en se glissant au milieu des pelotons, non sans s'attirer les foudres des organisateurs. Elles sont plus de 500 aujourd'hui.

  • D'aucuns trouvent la distance "bâtarde", parce que ne correspondant pas à celle d'un semi-marathon. Charles de Gonzague, fondateur de Charleville, n'avait pas pensé - 3 siècles à l'avance - à édifier sa ville à une distance de Sedan telle que les "puristes" soient satifaits. Rappelons que la distance sur laquelle se court le marathon n'a été officialisée qu'en 1921, sur la base de celle du marathon des J.O. de 1908.

  • Le dimanche 1er octobre 2006 a vu se dérouler la Course du Centenaire, pour sa 86ème édition (l'épreuve n'a pas eu lieu de 1914 à 1919, puis de 1938 à 1946, pour les raisons que l'on sait), avec le record de participation (3.795 arrivants pour 4.150 inscrits). Le précédent record d'arrivants au Stade du Petit-Bois datait de l'édition du 5 octobre 2003 (3.252 pour plus de 3.500 inscriptions).

  • Sedan-Charleville a reçu le "Bipède d'Or 2006".

  • L'édition du 7 octobre 2007, gagnée par le Kényan David Kisang, a dépassé à nouveau le chiffre des 3.000 arrivants (3.182 pour plus de 3.400 inscriptions).
  • Celle du 5 octobre 2008 (3.005 arrivants / 3.234 inscrits) s'est courue dans des conditions climatiques difficiles (froid, vent, pluie), et a vu les victoires de l'Ethiopienne Mamitu Daska et de l'Ethiopien Tola Bane.
  • L'épreuve du 4 octobre 2009 (2.918 arrivants / 3.087 inscrits) a vu la victoire du même coureur éthiopien, Tola Bane, tandis que la Kényane Agnès Katunge-Mutune se classait première féminine. Sous un temps ardennais gris et maussade.
  • La course du 3 octobre 2010 (2.759 arrivants / 2.941 inscrits à J-1) a été remportée par Willy Nduwimana, du Burundi, tandis que la première féminine à franchir la ligne d'arrivée est la Kényane Consalated Chemray.
  • Le 2 octobre 2011 (2.637 arrivants / 2.824 inscrits) a vu la victoire, sous un soleil estival, du Kényan (de Villeurbanne) Moses Kipruto (1h15mn00s) devant Willy Nduwimana. Du côté des féminines, la première à franchir la ligne est également kényane : Cynthia Jerotich, devançant deux de ses compatriotes.
  • L'épreuve du 7 octobre 2012 (2811 arrivants / 2959 inscrits au matin du jour J) a vu les victoires du revenant rwandais Dieudonné Disi (1h14mn09s), et de la Kényane Cynthia Jerotich (1h22'08" - nouveau record), déjà première en 2011.
  • Le 6 octobre 2013 (2667 arrivants pour 2854 inscrits), c'est le Kényan James Kiptum Barmasai qui a remporté l'épreuve chez les hommes en 1h13mn01s (l'Ardennais Damien Labroche, de l'AS Sommer, est 13ème et premier Français en 1h22'03"), tandis que la première féminine est ... la même qu'en 2011 et 2012, à savoir la Kényane Cynthia Jerotich en 1h21mn48s (nouveau record).
  • Le 5 octobre 2014, avec 2712 arrivants pour 2920 inscrits, c'est le Kényan Eliud Mangwi Macharia (Bondoufle AC) qui l'emporte en 1h13mn27s. Le premier Ardennais est Benjamin De Block (As Sommer), 9ème en 1h19mn50s. La première féminine est l'Ethiopienne Mulu Diro Melka (13ème du classement "cratch" en 1h24mn52s).
  • Le 4 octobre 2015, avec 2767 arrivants pour [~2900] inscrits, c'est le Kényan Kévin Limot Kipkemoi qui l'emporte en 1h12mn44s. Le premier Français est l'Ardennais David Duquesnoy (Charleville-Mézières Athlétisme), 8ème en 1h18mn57s. La première féminine est l'Ethiopienne Chaltu Bebo Negashu (27ème en 1h30mn36s).
  • Le final de l'édition du 2 octobre 2016, a été modifié. Cette année, selon le souhait de la municipalité, les coureurs sont passés sous les yeux du prince Charles (qui a dit "statue équestre" ?) et par la Place Ducale. Plus de 2600 participants, et 2441 coureurs classés. Une nouvelle fois, les Kényans ont trusté les premières places, tant chez les hommes : Félix Kivi (en 1h13mn56s) que chez les femmes : Béatrice Cherono (en 1h24mn20s). Damien Labroche (AS Sommer) est le premier Ardennais et Européen, en terminant à la 10ème place (en 1h22mn45s), Stéphanie Michels (Grac) termine 1ère ardennaise (174ème en 1h43mn33s). Le dernier courageux a terminé en 3h19mn51s.
  • Le 1er octobre 2017, avec 2956 "finishers" (arrivants !) pour près de 3500 inscrits, la course n'a vu ... que 8 Kényans parmi les 10 premiers. Le vainqueur est le Rwandais Félicien Mahirita (en 1h11mn48s). Le premier Français est le Rémois Luis Vincent (EFS Reims ), 9ème en 1h14mn22s.
    La première féminine est la Kényane Nancy Arusei (14ème en 1h19mn03s).
    Notons que la distance, cette année, n'est plus "que de 23,6km" (contre 24,3 km antérieurement).
  • Le 7 octobre 2018, le vainqueur est à nouveau le Rwandais Félicien Mahirita (en 1h10mn04s). Le premier Français est Ricardo Anthony, 12ème en 1h18mn, le premier Ardennais es Mathieu Madureira, 13ème en 1h19mn .

  • Le 6 octobre 2019 se disputera la centième édition de l'épreuve. A la clôture des inscriptions, le compteur affichait 8.350 participants !
    Joseph Nzioki (Kenya - 1h11mn48s) et Joyce Kiplimo (Kenya/Running41 - 1h21mn37s) sont les grands vainqueurs de la course (7621 arrivants).
  • Pour l'édition d'octobre 2021, le nombre d'inscriptions n'est que 1.659 concurrents. Aucun Kenyan ne sera au départ de cette 101e édition.
    Le vainqueur est Alexandre Seddedine (ASA Maisons-Alfort) en 1h15mn40s, devant David Duquesnoy (EFS Reims) en 1h18mn45s. La première féminine est Marie Navacchia (Ch.-Méz. Athlétisme) en 1h34mn26s.
  • L'édition d'octobre 2023 voit 2170 "finishers"...

  • Quel que soit le temps, le public est toujours aussi nombreux, ce qui fait dire aux coureurs eux-mêmes :

    "Sedan-Charleville, c'est l'Alpe d'Huez !".


  • Outre la doyenne, de nombreuses courses hors-stade ont lieu dans tout le département, et parmi celles-ci, des courses-nature dont le cadre émerveille les participants. Parmi ces dernières, dans l'ordre du calendrier :


    NB : le Bon Usage recommande d'écrire "course à pied" avec "pied" au singulier, même si, généralement, il est plus performant de se servir des deux !

  • Une première édition de la Trans'Ardennes (VV T08), sur les 80 km de la Voie Verte longeant la Meuse, de Givet à Montcy-Notre-Dame sera organisée le 08/08/10 ... avant, peut-être, de devenir un 100 km (pour satisfaire les puristes) quand la Voie Verte sera prolongée en direction de Mouzon.

  •   Un ultra trail de 80 km et 4.000m de D+, au cœur des Ardennes, entre Meuse et Semoy tel est le programme de l' , dont la première édition aura lieu le 3 juillet 2010, sur des chemins et des sentiers choisis pour leur beauté et leurs difficultés au cœur du massif forestier ardennais.
    Le parcours serpentera entre les vallées de la Meuse et de la Semoy en une succession de lieux mythiques et de points de vue hors du commun, comme : le Roc la Tour, les 4 Fils Aymon, le col du Loup, la gorge des Hazelles, la Croix de l’Enfer ... [ Arduina Trail - une autre vison des Ardennes | Mega-Trail ]

     Pour cette première, 299 concurrents s'étaient inscrits, 234/236 étaient au départ, et 147 ont franchi la ligne d'arrivée. Partis à 5h00 du matin, avant le lever du soleil, tous ont pu goûter aux charmes et aux difficultés du parcours. Journée qui, pour les derniers, s'est achevée bien après le coucher du soleil, ce qui n'enlève rien à leur mérite.
      Certains, venus d'horizons lointains, doutaient, à priori, d'un dénivelé possible de 4000 mètres, ils ont pu se rendre compte sur place de la réalité du terrain (altitude comprise entre 140 mètres, au bord de la Meuse, et 450 mètres aux Hauts-Buttés) !
    [ Le parcours de l’Ardennes Méga Trail ]
    *  Si le premier, Alexandre Hayetine, Savoyard dont la famille est originaire des Ardennes, n'a mis que 9h 21mn 23s, le dernier arrivant a souffert durant 18h 57mn 49s... tandis que la première féminine, la "spécialiste" Sylvie Négro s'est classée 10ème, en 11h 11mn 21s.
    *  Bravo et merci à tous : en premier lieu aux organisateurs de l'ABC (Athlétisme Bélair Club) et aux "trailers", mais également à tous les bénévoles, aux collectivités locales et aux spectateurs-supporteurs.
    *  Le temps de souffler un peu, et voilà que les réactions se mettent à pleuvoir, notamment sur le Livre d'or du site de l'épreuve. Diaporamas, dont certains pourraient faire croire à une promenade botanique, séquences filmées, commentaires parfois dithyrambiques. Fourbus mais ravis, et prêts à remettre ça l'an prochain !!!

    La deuxième édition de l'Ardennes Méga Trail a eu lieu le samedi 2 juillet 2011, avec juste quelques retouches (surprises) par rapport au parcours de l'an dernier. Si 410 concurrents étaient pressentis, ils furent 310 au rendez-vous des Hautes-Rivières, dès 5h00 du matin, et 253 à franchir la ligne d'arrivée. Le premier à franchir cette ligne, le Marnais Marc-Antoine Janody, a accompli la distance en 9h 32mn 45s (une poignée de minutes de plus que le "spécialiste" de l'an dernier). Les commentaires publiés sur le "Livre d'or" de l'épreuve sont unanimement élogieux quant à l'intérêt du parcours et à la qualité de l'organisation (avec ses 200 "bénévoles") !

    L'édition 2012, du samedi 30 juin a vu la distance passer à 88 km (+10%) et le dénivelé à 4800 m (+20%) ... Dur ! Dur ! La fermeture du contrôle d'arrivée a été repoussée de 2 heures, soit 21 heures après le départ ! Avec un passage aux Dames de Meuse et au Mont Malgré-Tout, le Méga-Trail devient encore un peu plus ... légendaire ! Le vainqueur de 2010 s'est à nouveau distingué, parcourant les 88 km en 10h 06mn 48s. Chez les féminines, c'est la Néerlandaise Jolanda Linschooten qui se classe première en 12h 19mn 068s.
    Pour ceux que ces nouvelles dispositions pouvaient rebuter, signalons qu'ils pouvaient ... se contenter d'un parcours plus réduit (55 km), baptisé "Le Roc la Tour", avec un dénivelé de 2600 m.

    L'édition 2013 du samedi 15 juin (avancée de deux semaines par rapport aux précédentes) a vu l'arrivée de 257 concurrents ("finishers"), pour 323 partants et 419 inscrits. Pour le RLT, les chiffres sont respectivement de 351 inscrits, 295 partants et 282 arrivants. L'épreuve reine a vu le couronnement du Belge Laurent Remacle en 10h31mn27s et celui de la Néerlandaise Marjolein Bil en 12h34mn59s.

    Pour l'édition 2014 du samedi 28 juin, la distance passe à 93 km, pour un même dénivelé de 4800 m. Aux deux épreuves des années précédentes est venu s'ajouter un "Relais des 4 fils Aymon". Au total, ce sont plus de 850 concurrents qui se sont inscrits. Des conditions météorologiques défavorables ont rendu les parcours plus difficiles, d'où un nombre plus important d'abandons ou d'arrivées hors limites. Pour l'AMT, le vainqueur Frédéric Audran a franchi la ligne après 11h27mn26s (et 20h09mn41s pour le 152ème et dernier "finisher"), tandis que le RLT a vu la victoire de Stéphane Fejean, en 6h02mn58s (et 12h49mn47s pour le 312ème et dernier "finisher").

    Signalons encore que, dans le même environnement, les VTTistes peuvent s'affronter tous les deux ans, sur le parcours de "La Roc la Tour".

    La référence dans le domaine du trail est, sans aucun doute, le célèbre UTMB (Ultra-trail du Mont-Blanc), disputé en une seule étape de 168 km avec un dénivelé de 9400 mètres ... en moins de 46 heures. Epreuve à laquelle plusieurs "trailers" ardennais ne craignent plus de se frotter. Le vainqueur jurassien de l'épreuve 2013 (2469 participants) a parcouru la distance en 20h34'57", nouveau record.

    L'édition 2014 (la cinquième) a eu lieu le samedi 28 juin : la distance passe à 93 km, tandis que le dénivelé se réduit à 4.700 m, avec quelques surprises...

    L'édition 2015 (la sixème) du samedi 27 juin a vu vaincre :
    - le Relais des 4 Fils : Greg et Jo (Lesse) en 5h55mn57s,
    - la Roc la Tour : Sébastien Zlotorowiez (Sommer) en 5h49mn28s, et Sandrine François en 8h23mn31s,
    - l'Ardenne Méga Trail : Frédéric Yung en 11h04mn38s, et Annick Saives en 15h29mn38s.

    Avec l'édition 2016 (la septième) du samedi 25 juin, l'ambiance et le succès de l'épreuve ne se démentent pas. Le nombre de participants est, une fois encore, en augmentation, grâce notamment aux nouvelles "Crêtes de Semoy".
    A retenir, pour l'Ardenne Méga Trail, la victoire du Caennais Bertrand Collomb-Patton en 10h59mn24s, et celle de la Châlonnaise Claire France en 14h35mn09s.

    Pour l'édition du samedi 23 juin 2018, la participation annoncée est de 1700 coureurs (dont 460 AMTistes, en nette augmentation par rapport à celle de l'année précédente (1400). Sans doute en raison du beau temps sévissant sur la région, mais plus sûrement grâce à la notoriété et l'intérêt accrus de l'épreuve. Le vainqueur de cette année est Vincent Tassiaux, en 10h38mn47s, améliorant son temps de l'édition 2017 (11h17mn54s).

    L'édition 2019 (la dizième, déjà !) du samedi 22 juin, l'épreuve vedette (parmi les 4 proposées en cette journées) se courra sur 100 km, allant jusqu'à Anchamps, avec un dénivelé - positif - de 5000 m.
    [ sachant que l'arrivée est jugée à la même altitude que le départ, calculez le dénivelé négatif ! ]
    Le vainqueur masculin est l'Artésien Raphaël Bouton, en 12h09mn08. La première féminine est Isaabelle Ost (Les Coureurs Célectes) en 15h57mn53.


  • (Boby), 38 participations depuis 1966, est le spécialiste de la course à pied (mais pas seulement) dans le quotidien l'union/L'Ardennais, et auteur d'un ouvrage - technique - sur cette discipline. [ Ici ]
    Son livre "Sedan-Charleville - la centenaire", en 580 pages et 250 illustrations [d'époque], avec tous les classements depuis 1906, malgré quelques difficultés à trouver un éditeur, va paraître (avec une préface du coureur belge Karel Lismont, triple vainqueur de l'épreuve) !
    [ voir la rubrique "Parutions" ]

  • Robert Cordelette est décédé le 22 décembre 2013. Nombreux sont les témoignages adressés par les sportifs ardennais, y compris ceux de Belgique, à ses proches.


  • Sedan et Charleville-Mézières étaient inscrites au programme du Tour de France 2003, à l'occasion du centenaire de l'épreuve cycliste : la première comme ville d'arrivée; la seconde, comme ville de départ le lendemain.

  • Sedan et son château-fort ont accueilli les "Championnats de France de Cyclo-cross 2006", le 8 janvier, puis le Tour de l'Avenir, le 8 septembre 2009, épreuve réservée aux espoirs, (Margny-lès-Compiègne-Sedan le 8 septembre, Sedan-Guénange le lendemain).
    Le coureur ardennais Aurélien Duval (FdJ) est sélectionné dans l'équipe de France B.

  • Charleville et les Ardennes voient depuis 2001 se dérouler le "Critérium Cycliste International" pour 6 années consécutives. Une convention de partenariat signée avec la ville de Charleville et le Conseil Général a prolongé le mariage pour 3 nouvelles années (jusqu'en 2009).

  • L'Allemand Jens Voigts, vainqueur des 4 dernières éditions, sera-t-il encore présent en 2010 si, comme annoncé dans la presse locale, l'épreuve était reconduite pour 3 années supplémentaires ? Signature en juin prochain ?
    Alors que le Conseil Général s'annonçait favorable au renouvellement du contrat, la ville de Charleville a choisi d'y renoncer, arguant de la baisse d'audience médiatique (télévisuelle) depuis 2 ans, et de la concurrence de Gand-Wevelgem et du Tour de Catalogne [ l'u/L'A du 19 décembre 2009 ].
    ASO, organisateur de l'épreuve, a annoncé, le jeudi 17 décembre, qu'elle aurait lieu les 27 et 28 mars en Corse, autour de Porto-Vecchio [ndrl : le "Vieux-Port", la forêt de l'Ospédale et son col (à 800 m), les aiguilles de Bavella ne manquent effectivement pas d'intérêt.] :

  • "Plus attractif que dans les Ardennes ?
    Pourquoi ce déménagement des Ardennes à la Méditerranée ? La Corse présente plusieurs avantages que Charleville-Mezières n’avait pas.
    Tout d’abord, la météo, le soleil. Fin mars, c’est toujours le début de saison, et c’est encore synonyme de préparation pour certains coureurs dont les objectifs sont lointains. Grimper sur l’Ospedale, c’est donc plus agréable que d’escalader vers Monthermé, même si tout cela n’est qu’une affaire de goût ; une analyse que ne partagerait pas Jens Voigt.
    Deuxième point positif, la variété du relief. L’ancien format permettait certes d’avoir une arrivée en montée le dimanche matin, mais ce n’était pas de la véritable montagne, et le contre-la-montre devenait ainsi parfois trop prépondérant.
    Troisième argument, l’attractivité de l’île. Les paysages corses sont paradisiaques et télégéniques. ASO a certainement considéré cet élément en choisissant de changer d’endroit.
    "

    ... mais aussi quelques inconvénients. [ sur velochrono ]
  • Les amateurs de cyclisme se consoleront avec le "Circuit des Ardennes", épreuve internationale, dont la 39ème édition a eu lieu en avril 2013.
    [ Le site de l'épreuve ]
    Le vocable "Classiques Ardennaises" regroupe des courses se déroulant en Belgique proche, à savoir "La Flèche Wallonne" et "Liège-Bastogne-Liège".
    C'est aussi en Belgique que se court le "Grand Prix" automobile, sur le verdoyant circuit de "Spa-Francorchamps".


... mais on ne vous a pas tout dit !